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V 7 octobre 2016

J'avais fait plusieurs pages sur le statut des habitant de la BAD, qui sont sur mon ordinateur en panne. En voici un résumé fait de tête. Je ne vais pas vous faire un long discours sinon les pages en question n'auront servi à rien. Juste un résumé minimum.

Ce principe s'applique bien sûr dans un monde et une France grandement détruits dans lequel il est nécessaire de survivre à plusieurs dans une BAD.

Compagnie et Compagnons

La BAD, les bâtiments, le terrain et les habitants s'appellent la Compagnie.

Chaque personne qui vit définitivement ici est un Compagnon ou une Compagne (j'abrégerai les deux sexes par le mot Compagnon, les femmes savent traduire, cela pour ne pas alourdir le texte).

Devenir Compagnon

Il y a un triple statut pour les habitants ; je ne sais plus quel nom précis je leur ai donné, mais j'ai divisé l'année en 3 périodes régulières chaque fois 7 fois plus longues que la précédente, ce qui donne :

Ce qui donne un total de 1 an jour pour jour entre l'arrivée d'un inconnu et le fait qu'il devienne un Compagnon.

Au cours de cette première année, l'aspirant devra payer un loyer. Sauf (ou même) s'il travaille à l'extérieur, je ne sais plus les détails. Une fois Compagnon, il se contentera de cotiser à la caisse commune.

Cotisation

Chaque Compagnon paie un pourcentage de ses revenus mensuels (ou une somme fixe si les riches gueulent à l'injustice ; mais s'ils gueulent, il y aura déjà une première injustice de leur part) pour le fonctionnement de la Compagnie (impôts, factures, assurances, achat de matériel, entretien et réparations, etc. et plus tard santé, déplacements, loisirs, vacances, séjours des invités, etc.). Ceux qui n'ont pas de revenu remplaceront par un travail dans la Compagnie dont je ne sais plus les détails (jardin, animaux, entretien, courses, etc.).

Organisation

Une petite réunion de mise au point chaque semaine décidera des orientations à prendre, des travaux à faire, des idées à développer.

Vote

J'avais même inventé une nouvelle forme de vote disant non pas qu'on est « contre Â» un projet, vote irrévocable empêchant l'adoption d'une décision, mais qu'on n'est « pas pour Â», ou « pas du tout pour Â», ce qui permet d'adopter quand même un projet sans qu'on soit pour autant farouchement « contre Â» à tout prix. C'est le même principe que quand on dit « je ne te dis pas oui Â».

Le « chef en cas d'urgence »

J'ai aussi inventé le principe me paraissant important du « chef en cas d'urgence Â». Celui qui est désigne chef en cas d'urgence peut « prendre le commandement Â» à tout moment, mais il doit le faire uniquement... en cas d'urgence, pour une situation grave nécessitant des ordres et leurs applications strictes et immédiates : incendie, attaque de pillards armés, maladie contagieuse, etc. Dès que les choses s'arrangent, il « cède le commandement Â» et redevient un Compagnon comme les autres auquel personne ne doit obéir ni suivre ses conseils.

Minimum 6 Compagnons

J'ai aussi compris que le minimum de Compagnons dans une BAD était de six. Il faut toujours être au minimum deux au même endroit : au minimum deux dans le terrain (jardin, animaux), au minimum deux à l'intérieur (habitation), au minimum deux à l'extérieur (en ville, chez des voisins...). Cela afin de pouvoir d'une part protéger le matériel et les biens (voiture, vélo, cheval, sacs, argent, Produits...) si l'un s'absente (entre dans un magasin, monte chez son médecin...), d'autre part pour pouvoir se défendre s'ils sont attaqués ou se venir en aide s'ils sont blessés. Quant à être au minimum deux dans le terrain et à l'intérieur, c'est pour pouvoir surveiller les alentours, et pour pouvoir prévenir une intrusion au domicile, et de la même façon protéger le matériel et les biens et venir en aide à l'autre. Les policiers sont toujours par deux pour ces mêmes raisons.

Et la propriété privée ?

L'un des problèmes les plus importants que je n'ai pas encore su résoudre, c'est le cas où un Compagnon quitte la Compagnie et le statut de ses cotisations et de sa propriété dans la Compagnie. Je parle ici d'une France d'Avant, une France encore normale. Que devient le matériel acheté en commun ? Pour un rateau, on s'en fiche, mais si on achète une voiture ou fait construire une deuxième maison ? On peut considérer l'argent cotisé tous les mois comme dépenses normales de la vie courante, ce qui est le cas de cette cotisation, mais quand on cotisera 90 % de nos revenus, voire 100 %, que deviendra tout cet argent si un Compagnon nous quitte ? Je crois me souvenir que j'avais décidé que les Compagnons pourraient garder autant d'argent qu'ils veulent, mais qu'en compen­sation, ils devraient travailler en conséquence pour la Compagnie. Ce qui, il me semble, résoud tous les problèmes : vous pouvez mettre 25 % de vos revenus de côté, mais vous travaillerez 25 % de votre temps pour la Compagnie (basé sur 4 heures par jour à la base). Tout le reste restera donc à la Compagnie en cas de départ. Ce qui revient au même que dans la vie d'Avant où on dépense les trois quarts de nos revenus et où on réussit à en économiser un quart (pour prendre mon exemple des 25 %).

Mode de vie quotidien

Quant au mode de vie, j'ai prévu que chacun soit indépendant. Là aussi, j'ai inventé une nouvelle formule : on vit tous dans la même maison mais on est indépendants. Comme le dit geispe, on vivra « ensemble séparément Â». Seules les pièces commmunes sont partagées (en fait toutes sauf nos chambres qui sont notre appartement privé).

Dans l'absolu, chacun étant indépendant, chacun fait ce qu'il veut, quand il veut, où il veut (sorties, cuisine, horaires, activités...). Sauf qu'on vit dans le même bâtiment et que d'une part on a un minimum d'obligations nécessaires : entretien des locaux, cuisine, courses, factures, animaux, jardin, etc., pour lesquels il faudra partager notre temps, toujours en fonction de la base de 4 heures de travail par jour ; d'autre part on est tous solidaires les uns des autres, et le moindre déplacement, la moindre activité, la moindre consommation de nos précieux stocks, la moindre utilisation d'un outils doivent être concertées ensemble et connues des autres, c'est indispensable pour le cas où il arrive quelque chose. Comme dans une famille : chacun vit sa vie dans sa chambre ou à l'extérieur, mais on on vit tous ensemble quand même et il est important que les parents et les enfants sachent tout les uns des autres afin que chacun soit le plus en sécurité possible grâce à l'interaction de tous.

Quant aux activités et aux décisions, les Compagnons seront tous à égalité, il n'y aura pas de chef, on décidera ensemble de ce qu'il y a à faire. Je ne resterai propriétaire que pour des décisions graves : par exemple, si la majorité décide d'abattre une dépendance ou d'acheter un camion ou un appartement en ville, on le fera ; mais si la majorité décide de mettre le feu à la maison, là je dirai non et on ne le fera pas !

Le côté financier

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